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Durant 25 ans, le KEC (Kilomètre En Côte) a animé la période estivale du calendrier Picard. En milieu de semaine de juillet à août, des coureurs se retrouvaient le mercredi ou le jeudi ou le vendredi, au milieu de nulle part (en pleine campagne) mais au pied d’une sévère côte longue de 1 kilomètre. Le but étant de parcourir cette ascension le plus rapidement possible. Deux courses étaient au programme (19h et 20h), avec bien souvent les 2 côtés de la côte à gravir. Des finales départementales et une régionale étaient organisées. L’ambiance était bonne enfant : l’esprit compétition et l’adversité laissaient vite la place à la convivialité sitôt la course finie.

L’excès de réglementation administrative a eu définitivement raison de ce type d’épreuve.

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Afin d’animer le département durant la période estivale, tout en proposant aux coureurs à pieds une autre façon de pratiquer leur passion et sans oublier notre volonté de faire découvrir notre région, COURIR 02 a organisé pendant 6 ans (de 2002 à 2008) la coupe de l’Aisne de la Montagne sur des sites au relief prononcé. Les critères retenus ont été les suivants :

                • – une épreuve longue d’une dizaine de kilomètre,
                • – un dénivelé intéressant,
                • – mélange de chemin et de route (plus de 80% de chemin),
                • – intérêt historique du site (pour une visite).

La coupe de l’Aisne était ouverte à tous, hommes, femmes, licencié(e)s ou non, à partir de la catégorie cadet, habitant l’Aisne ou un autre département. Plusieurs classements étaient établis et c’est plus d’une centaine de personnes qui participaient au repas de fin de saison, théâtre également de la remise générale des récompenses.

En 2009, par manque de disponibilité l’aventure s’est arrêtée.

Quelques temps plus tard Jean Paul Trublin s’inspirait du concept pour créer le Trophée de Grimpeurs.

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La situation a été suffisamment exceptionnelle pour mériter un petit mot dans cette rubrique. Le 17 mars 2020, la population française entière (après d’autres pays) a été totalement confinée. Les écoles et les commerces non essentiels ont été fermés, interdiction absolu de sortir …. Toutes les activités sportives dont l’organisation de course hors stade ont été annulées par décision préfectoral. Le président de la république a même parler de situation de guerre mais face à un ennemi invisible à priori venu de Chine. Très vite l’épidémie s’est transformée en pandémie sans aucun moyen de la soigner (et toujours pas de solution à ce jour).

Nous, coureurs avons été contraint à une sortie d’1 heure maxi par jour et interdiction de s’éloigner de plus d’un kilomètre du domicile. Nous devions remplir une attestation de sortie dérogatoire. Les forces de l’ordre étaient présentes sur le terrain pour infliger 135 €uros d’amende aux personnes qui ne respectaient pas le confinement. A ce jour, 10 mai (je devais arbitrer le marathon Le Louvre -Lens), la région Hauts de France reste en Rouge et ne sera peut être totalement déconfiné que le 2 juin mais nous retrouvons un peu de liberté pour notre passion de courir mais dans un rayon de 100 km et par petit groupe (moins de 10 personnes), le tout en continuant de respecter les gestes barrières.